Illyriah, un monde peuplé de monstres de légende... personne n'aurait jamais crue que les mythes et légendes disaient vrais, personne... Jusqu'au jour où la Terre trembla, se déchira et s'ouvrit à un monde nouveau : Illyriah, terre des mythes
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| | | When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] |    |
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![When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] _](https://2img.net/i/_.gif) |  Sujet: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] ![When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/12/97/69/i_icon_minitime.gif) Jeu 10 Sep - 0:27 | |
| (Je la finirais plus tard, mon histoire risque d'être plutôt longue  )
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Nom : Mon nom est Hoffman, comme tout le monde, je l'ai hérité de mon père qui avant l'avait hérité du sien. Je ne suis pas fier de le porter, il me rappelle trop souvent mon géniteur, et je ne supporte pas d'être comparer à lui, nous ne nous ressemblons pas, et c'est un sujet que j'évite d'aborder. De toute façon, un nom, ça reste un nom, un mot, rien de plus, rien de moins. Point final.
Prénoms : Je m'appelle Evan. Le premier à me faire remarquer que mon prénom rime avec mon nom de famille risque de fort de s'en souvenir. Ma défunte mère l'a choisit, et je respecte ce choix, après tout elle était ma seule famille, je ne peux que lui être reconnaissant, et le meilleur moyen de l'être est de me montrer fier de son héritage. Nathaniel est mon deuxième prénom, c'est le nom de mon grand père paternel, mort quelques jours avant ma naissance, peu de gens le connaisse.
Âge : A vrai dire, garder l'apparence d'un homme d'une vingtaine d'année est loin d'être un inconvénient. Au fond de moi, je sais que j'ai toujours eu peur de vieillir...
Sexe : Je suis un fier représentant du sexe fort !
Préférence sexuelle : On peut dire que pour l'instant je n'ai pas encore trouvé ma voix. Je navigue entre deux eaux. Certains trouvent àa étrange, voir même dégoutant, mais après tout ce n'est pas de ma faute si j'aime autant les femmes que les hommes, vous n'êtes pas d'accord ?
Pouvoirs : Je possède le don de régénération, ce qui m'est très utile lorsque je me blesse lors d'un combat, cela me permet d'éviter de me vider de mon sang à la moindre petite égratignure, je possède également le don de la dissimulation, je l'utilise souvent, en effet, je trouve extrêmement grisant la sensation de voir sans être vu...
Caractère : Je suis quelqu'un de très réservé et très mystérieux. J'ai sûrement l'apparence d'un ange, mais ne vous y fiez pas ! Derrière ce visage angélique se cache une bien cruelle personne, je suis doté d'un esprit malsain et espiègle. Il est vrai que j'use parfois de mon charme pour pouvoir amadouer les autres, pour obtenir ce que je désire. Je n'hésiterai pas à essayer de séduire un vampire pour mieux le prendre par surprise après. Je suis sûr de moi, et paradoxalement, extrêmement glacial, je ne pourrais jamais laissé entrer quelqu'un dans mon monde, dans ma vie privé, je refuse tout contact ou tout lien affectif avec les autres, j'ai été trop blessé par le passé. Qui sait, peut être qu’un jour, une personne saura faire fondre mon cœur de glace et me ré-apprendre à aimer, mais ce n'est pas gagner ! Je ne suis doté d'aucune compassion, certaine personne l'on d'ailleurs bien réalisé, quand ils se sont retrouvés accroupis par terre hurlant de douleur en me suppliant de ne pas les tuer sur le champs. Mais ce n'est pas mon côté le plus vil, car quand on me cherche réellement, je montre vite les crocs, ce qui n'est pas juste une métaphore... Je suis un homme qui renferme beaucoup de secret, bien caché dans mon cœur. J'ai du mal à m'ouvrir aux autres, et particulièrement à accorder ma confiance. Je ne sais pas vivre avec les autres. Je suis d'une nature méfiante, et c'est de loin mon plus gros défaut, je ne saurais tolérer que quelqu'un pénètre à l'intérieur de mon jardin secret. Par rapport à cette guerre qui fait rage, si ça ne tenait qu'à moi, je ne m'emmêlerais pas, je n'ai rien contre les buveurs de sang, après tout, à moi ils ne m'ont rien fait. Je ne me bat presque jamais, sauf lorsqu'il s'agit de me défendre, mais ne croyez pas que je suis une cible facile, vous seriez surpris de découvrir le contraire...
Physique :
Race choisit : Je suis un lycan, et oui, une de ces immondes boules de poils qui surgissent dès la tombée de la nuit, lorsque la lune vient pointer le bout de son nez entre les nuages !
Histoire du personnage :
![When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Img-171612ehb66](https://2img.net/h/moe.mabul.org/up/moe/2009/09/10/img-171612ehb66.png)
L’air glacé d’hiver s’engouffra dans mon manteau, léchant ma peau d’une caresse mordante qui m’arracha un petit cri de surprise. Je tentai d’en resserrer les pans avant de courir pour rattraper ma mère qui commençait tout juste à s’éloigner. Je lui attrapai la main et la serrai très fort dans la mienne, une intense chaleur m’envahit alors peu à peu. Il n’y avait qu’avec ma génitrice que je me sentait totalement en sécurité, à l’abri du monde extérieur. Cette dernière me passa affectueusement une main dans les cheveux, époussetant un peu les flocons de neige qui était venu s’y loger, me couvrant d’un mince tapis blanc. Elle me resserra mon écharpe, ignorant mes protestations, et me laissa enfin aller jusqu’au jeu. Mais je refusai de lâcher la main qui me donnait tant d’assurance, tant de protection. Je lui adressai un sourire chatoyant, et elle fut bien obligé de s’avouer que j’étais horriblement mignon avec mes cheveux noirs en bataille et mes yeux timides. Mes deux petits yeux marrons que j’avais hérité de mon père lui rappelait la couleur du chocolat, et la peau opaline de mes joues donnaient envie de les couvrir de baisers. Elle m’embrassa sur le front tout en me serrant dans ses bras, me murmurant avec tendresse au creux de l’oreille que j’étais bien le plus beau des anges. Cela gonfla d’orgueil mon cœur de petite fille. J’adorais ce surnom, je l’aimais. Et aimer était sûrement le plus doux des euphémismes de l’histoire, seul ma mère m’appelait ainsi, et j’en appréciais chaque lettres, chaque syllabes, c’était un peu notre mot magique à tous les deux. Nous arrivâmes enfin à l’aire de jeu et déjà je courai vers le toboggan pour essayer de l’escalader à l’envers. Ma mère me réprimanda, me rappelant qu’il m’était interdit de faire une telle chose, et que je le savais très bien. Je baissai les yeux, honteux. Je m’approchai d’elle avec une bouille attristée qui aurait fait fondre n’importe qui. « Dis maman… Tu ferais un jeu avec moi ? S’il te plait… » demandai-je la voix légèrement implorante.
Elle acquiesça en levant les yeux au ciel, mais avec un sourire qui prouvait bien qu’elle était ravie de se joindre à durant mes jeux d’enfants. Je lui cachait les yeux de ses mains et lui demandai de compter jusqu’à trente, pour que j’ai le temps de me trouver une bonne cachette. Je partis en courant, me retournant sans pour autant m’arrêter pour vérifier qu’elle ne trichait pas. Non. Elle était bonne joueuse. Sa voix cristalline s’élevait dans les airs, mélodieuse, tandis que les chiffres défilaient au pas de ses lèvres charnues. Elle était vraiment très belle, et j’étais très fière qu’elle soit ma mère. Avec ses longs cheveux roux et lisses, son grain de peau quasi-parfait et ses grands yeux verts très expressifs, elle aurait pu devenir mannequin. « 6, 7, 8, 9, … ». Je me plantai devant les jeux, cherchant dans la précipitation une bonne cachette. Je courai m’aplatir sous le toboggan, ramenant mes jambes contre moi tout en essayant de ne pas rigoler. « 16, 17, 18, 19, … ». Je regardai ma mère du coin de l’œil, m’assurant qu’elle ne pouvait pas me voir de la où elle était. J’essayai de me concentrer sur elle et uniquement sur elle. Mais à vrai dire, à six ans, il est assez difficile de garder sa concentration sur quelque chose de précis. Un coup de vent fit tourbillonner quelques feuilles mortes au beau milieu de l’allée, et un oiseau s’était posé tout près de sa cachette. Je tendis la main hors de ma planque pour essayer de le caresser. « J’arrive ! ». Je rangeait brusquement ma menotte sous mon ventre, faisait fuir l’oiseau par la même occasion. Involontairement, je me mis à pouffer comme une adolescente. J’étais très amusé par le fait de voir ma mère se pencher pour regarder sous le bancs, à l’étage du toboggan, passer et repasser devant moi sans me voir. J’étais invisible. Mais moi, je voyais tout, et de toute façon, je ne pouvais pas tourner la tête, elle était coincée entre le sol et le toboggan.
Des rires bruyants retentirent alors un peu plus loin. Ma mère sembla se raidir et se mit à chercher des yeux la source de tout ce raffut, son comportement m’avait alerté et je me mis à mon tour à scruter les environs avec attention. C’est alors que je les vit, assis sur un banc un peu plus loin, ils ne semblaient pas nous avoir remarqués, trop occupés par leurs petites affaires. Du haut de mes six ans, je ne sus pas saisir la portée de ce que je venais de voir. Aujourd’hui, lorsque j’y repense, avec mon point de vue d’adulte, je me rends compte que ma mère et moi avions été témoin de la première transformation d’une petite meute de loup garou. Pour moi, petit garçon, ce n’était que des jeunes qui avaient décidé de sortir s’amuser un peu entre eux. J’appelais ma mère en chuchotant, si bas toutefois qu’elle ne m’entendit même pas, trop absorbée par le groupe d’inconnu. Je l’appelai de nouveau, légèrement plus fort. Tout d’un coup, alors que la lune montrait enfin son visage après avoir chassé les nuages. Les trois jeunes adultes se mirent à avoir un comportement des plus étranges. L’un d’eux poussa un cri terrible et ils commencèrent à se tortiller. J’avais l’impression qu’ils s’arrachait la peau, pour laisser place à... Des poils ? Je contemplai la scène, horrifié, plaquant mes mains sur ma bouche pour empêcher tout cri de s’en échapper à mon insu. Sans même me regarder, ma mère se mit à me parler. « Attends moi ici mon ange, reste caché jusqu’à ce que je revienne te chercher d’accord ? ». Je hochai négativement la tête, pourtant consciente du fait qu’elle ne me voyait pas. Les jeunes, qui avait plus l’air d’animal que d’être humain à présent, venaient de se rendre compte de la présence imprévue de ma mère. Ils se dirigeaient maintenant vers elle. Vers moi. Vers nous. Ma mère avança alors dans leur direction. J’aurais voulu crier, sortir de ma cachette et la supplier de ne pas faire ça, parce que j’avais peur pour elle, peur d’eux. Je ne voulais pas qu’elle s’éloigne de moi, pas même une seconde. Je me retins cependant, me rappelant des paroles de cette dernière.
Plus tard, je compris que si elle s’était avancé vers eux en me laissant seul, perdu et terrorisé, c’était pour ne pas que la troupe s’approche trop près des jeux et me débusque à mon tour. Elle m’avait sauvé la vie, au péril de la sienne, et je ne pouvais que lui être reconnaissant. Mes yeux chocolats s’embuèrent de larme tandis que je voyais ma mère tomber à terre à son tour, ne pouvant tenir le choc après le coup qu’elle venait de recevoir en pleine figure. Je du retenir un gémissement aigu que je remarquai le sang qui coulait de sa bouche, pourquoi est-ce que cela lui arrivait ? Elle n’avait pas mérité cette punition, elle avait toujours été une bonne mère, même après la mort de papa, alors elle n’avait pas le droit d’être à cette place ce soir. Pas après tout ce qu’elle avait fait pour me rendre la vie belle et facile. C’était injuste. Cruellement injuste. Les larmes inondèrent bientôt mon visage et je fermai les yeux, incapable de soutenir une seconde de plus la vision de ma mère rouée de coup par des monstres sans pitié. Je ne comprenais rien à rien. Pourquoi la battaient-ils ainsi ? Pourquoi ne nous laissaient-ils pas tranquille. J’ignorai combien de temps cette horrible scène avait duré, j’avais été bercé tout au long de celle-ci par les cris déchirants de ma mère, les bruits des os qui craquent et tout un tas d’autres bruits parasites qui m’avaient rendu malade. Je me sentais sur le point de vomir copieusement mon dîner. Les cris de ma mère se faisaient de plus en plus bas, plus espacée, comme si elle ne trouvait même plus la force de crier sa douleur. Je serrai les poings, dévoré par la colère et la haine que j’éprouvai en cet instant pour les auteurs de ces violences. Puis tout d'un coup, les plaintes de ma mère cessèrent. Je sus alors que je venais de perdre mon dernier parent, dévorée sous mes yeux par des gros loups terrifiants.
Aveuglé par la colère et par les larmes, je me ruai hors de ma cachette en courant comme une dératé vers les assassins de ma mère, hurlant comme un dégénéré. Surpris, le loup n’eut pas le réflexe de se décaler et je lui fonçai droit dessus. Nous chutâmes tous les deux sur le bitume enneigé, emportés par la vitesse de ma course effrénée. Je le martelai de mes poings vengeurs, inconsciente du danger, je voulais le tuer, l’étrangler de mes propres mains, il m’avait volé ma mère, et rien de ce que j’aurais pu lui faire n’aurait été égal. Je le griffai, le mordais, arrachant poils et peau, tout ce qui passait à ma portée. Un coup de patte en plein milieu du front me fit lâcher prise subitement. Je m’étalai mollement sur le sol, complètement sonné, incapable de me relever. Ma vision s’était troublée, j’avais l’impression de naviguer dans un autre monde. Du sang s’écoulait de la plaie qui s’était formée sur le haut de mon crâne, tachant ma chevelure brune d’un liquide chaud de couleur vermeil. Un ange tombé du ciel. Voilà à quoi je ressemblai en cet instant. Je lâchai un hurlement strident lorsque je senti les crocs de la bête se planter dans ma jambe, puis l'ordre mon épaule. J'aurais voulu mourrir, j'avais l'impression qu'ils voulaient m'arracher les membres, me dévorer et me broyer en même temps. Je comprenais alors la souffrance de ma mère, dont je pouvais voir la dépouille à moitié mangée derrière un des loups, qui poursuivait son repas sans se soucier de moi. Des détonnations retentirent alors, et un des loups qui avait planté sa machoire dans ma jambe lacha subitement prise et s'écroula au sol. Les deux autres ne tardèrent pas à recevoir le même sort. Je rampai péniblement jusqu'à la carcasse de ma génitrice et me collai contre elle, attrapant la seule partie d'elle encore intacte, sa main. Je me fichai bien de tout le sang qui pouvait s'infiltrer dans mon manteau, sur moi, j'étais près d'elle, et c'était tout ce qui comptait.
La mort venait-elle déjà me chercher ? Moi qui n’avait pas sept ans ! Etait-ce déjà la fin ? Etrangement je ne ressentais aucune tristesse, quitter ma vie ne me désolait pas tant que ça finalement, j’allais peut être retrouver ma mère, et nous serions réunis pour l’éternité. Je sentis des bras m’enserrer et me soulever. Je n’eu ni la force ni le courage de me débattre. Je refusai pourtant de lâcher la main de ma mère. Je m’y attachai avec force et conviction. Comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. Elle était ma dernière attache, je ne pouvais me résoudre à m’en séparer. Et puis, je ne pouvais pas la laisser là, la pauvre, après tout ce qu’elle avait subit, elle méritait mieux qu’un bout de béton et un peu de neige. La personne qui m’avait soulevé n’insista pas, il se contenta de me caresser les cheveux avec douceur, même si j’étais apeuré, j’appréciai ce contact chaleureux. J’adressai un sourire sanglant à mon sauveur. « Un vrai p’tit ange au milieu d’un bain de sang… » commenta l’homme qui me tenait en essuyant avec délicatesse mon visage poisseux de sang. Mélange du mien, et de celui de ma mère dans lequel je m’étais lamentablement traîné. « Ça t’amuse de dire des conneries pareilles Ray ? Repose là et viens, tu n’as pas le droit d’entrer en contact avec lui, tu vois bien qu’il a été mordu, tue le ! » s’impatienta quelqu’un que je ne voyais pas. Je l’aimais déjà beaucoup moins, il parlait avec dureté. « As-tu réellement cru que j'utiliserais mon arme contre un petit garçon ? Il ne représente pour l'instant aucun danger, je m'occuperais de lui... » murmura Gabriel d’une voix émue. « Tu en es sûr ? » demanda l’autre, visiblement surpris. « Oui… » se contenta de répondre mon sauveur avant de s’adresser à moi. « Ça va aller maintenant, je suis là, et tout va s’arranger… Valek, occupe toi de sa mère s’il te plait ! ». Instinctivement, je lâchai la main de mère et m’accrochai encore plus fermement au cou de Ray, qui me souleva sans aucun mal.
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| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Jeu 10 Sep - 18:46 | |
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![When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Img-1505317iy88](https://2img.net/h/moe.mabul.org/up/moe/2009/09/12/img-1505317iy88.png)
Je frappai timidement contre la porte de bois noir. J’étais légèrement angoissé, presque paniqué à l’idée de ce qui allait m’arriver si je pénétrais dans cette sombre demeure qu’était celle de Sephora, je savais très bien comment cela se terminerait, mais bizarrement, je refusai de faire demi-tour. J’entendis quelqu’un descendre des escaliers et, après quelques secondes d’appréhension, la porte s’ouvrit enfin. Elle se tenait là, adossée contre l’embrasure de la porte, me regardant avec ce regard qui me faisait fondre, esquissant un petit sourire en coin que j’aurais qualifié d’adorable si j’avais pu penser à ce moment là. Mon cœur rata un battement lorsqu’elle m’embrassa doucement pour me souhaiter la bienvenue. J’en restais transfiguré sur le pas de sa porte, le sourire aux lèvres. Elle se mit à rire doucement. De ce rire qui n’avait rien d’une moquerie. De ce rire qui la rendait si belle, si compatissante. Elle passa un bras autour de mon épaule et me fit entrer avec douceur. Je l’aimais pour la délicatesse dont elle faisait preuve à mon égard, après tout je n’avais que seize ans. J’étais un ado attardé et amoureux, et je ne pouvais rien n’y faire. Elle m’avait hypnotisé, et je ne pouvais nier que j’en étais tombé désespérément amoureux. Elle me retira ma veste, caressant mes épaules au passage. Ce contact m’arracha un frisson électrique. Gêné, je me mis à avancer jusqu’au salon, scrutant les moindres recoins de la pièce joliment mais sobrement décoré. Elle avait du goût, c’était indéniable, mais surtout beaucoup d’argent. Moi qui vivais dans un pauvre studio depuis que Ray avait décidé que je devais revenir avec mes semblables, je n’étais habitué à tant de luxe. « C’est très beau chez toi, ça me change de mon studio… » murmurai-je avec un petit rire gêné. Je la sentis alors dans mon dos, elle m’enlaça de ses bras et posa sa tête sur mon épaule, me souriant tendrement. Je ressentis la brusque envie de m’en dégager, de m’enfuir à toutes jambes pour ne plus jamais me retourner. Mais mon cœur me l’interdisait. Je ne pouvais me résoudre à rester loin d’elle, et l’idée de sortir de sa vie me rendait simplement malade.
Je me contentai de baisser les yeux, fixant le sol, tout était bon tant que j’évitai de croiser son regard dévastateur. « Tu as peur ? » me demanda t-elle paisiblement. Sa question me surprit un peu. Sur le coup je ne su que répondre. Mentir ? Je ne pouvais pas, c’était trop dur, et puis de toute façon j’étais nulle pour ce genre de chose, je me faisais tout de suite démasqué. Je choisissais donc de jouer la carte de la sincérité, après tout il ne pouvait rien m’arriver. « Oui… Un peu… » avouai-je en baissant encore plus les yeux, rougissant. « Tu n’as pas a avoir peur… Jamais… Jamais je ne pourrais te faire du mal, et tu le sais. » déclara t-elle avec une sincérité qui me troubla beaucoup. Pour toute réponse, je glissai avec lenteur ma main dans la sienne, entremêlant mes doigts aux siens. Elle déposa quelques baisers dans mon cou avant de se mettre à me caresser les cheveux. Je me retournai vivement, la fixant, troublé. Elle tendit la main vers mon visage et me caressa la joue, tout cela avec la plus grande douceur, pour ne pas me brusquer. Elle était si avenante, si gentille, je n’étais pas sur de mériter un tel cadeau. Elle était mon ange, mon ange rien qu’à moi. « Excuse moi… » murmura t-elle avec un sourire contrit. Je posai mon index sur ses lèvres, je ne voulais pas qu’elle parle, qu’elle brise le charme, je ne voulais pas qu’elle s’excuse pour une faute qu’elle n’avait pas commise, tout simplement. Je m’approchai d’avantage, mais cette fois je ne m’arrêtai pas comme la première fois. J’effleurai doucement ses lèvres des miennes, nos souffles se mélangeaient dans une harmonie parfaite. « Je t’aime… » chuchotai-je alors, le regard brillant d’émotion et de sincérité. Je crû voir ce dessiner un pâle sourire sur sa bouche avant qu’elle vienne ne l’écraser contre la mienne. Elle m’embrassa avec une passion que je ne lui connaissait pas, et à vrai dire, j’en étais plus que ravi, et lui répondit de bon cœur. Sa langue caressa doucement ma lèvre inférieure, quémandant avec douceur l’autorisation d’aller plus loin. J’entrouvris les lèvres et la laissait prendre possession de ma bouche. Sa langue venait danser tout contre la mienne et finalement, je trouvais cela plutôt agréable.
Elle posa ses mains de part et d’autre de mes hanches et descendit pour me dévorer le cou de baiser, une intense chaleur me traversa. Je me mis à mon tour à lui caresser avec vigueur les cheveux, fourrageant mes doigts dans la fourrure épaisse de sa tignasse brune et dépeignée. Elle me recula jusqu’à atteindre le mur, elle m’y plaqua sans violence et reprit mes lèvres d’autorité, m’administrant un baiser encore plus fougueux que le premier que nous avions échangé tout à l’heure. La douceur de son haleine me faisait perdre la tête, j’étais plongé dans un état d’ivresse incontrôlé. Elle me prit la main et traversa quelques couloirs avant d’entrer à reculons dans une chambre et de me pousser sur le lit. Elle ferma les volets, presque entièrement, histoire de créer un effet tamisé, retira son tee-shirt et vint se mettre sur moi, reprenant son baiser là où elle l’avait laissé. Elle me retira mon haut. Elle jeta son jean au hasard et m’enleva le mien. Tout d’un, un malaise s’empara de moi, je ne pouvais pas. Je me relevai, la repoussant en douceur et m’assis sur le bord du lit. « Désolé je… Je ne peux pas… Je… Je vais y aller… ». Je me levai précipitamment, mais elle agrippa ma main pour me retenir, avec un sourire réconfortant. « Je respecte ton choix, mais je t’en prie, ne t’en va pas… Reste au moins avec moi, je serais plus prudente la prochaine fois… C’est moi qui suis désolée… ». Je la regardai, la mine inquiète, mais le sourire bienveillant qu’elle m’adressa fit tomber toutes mes barrières, je retournai sur le lit. Elle se cala confortablement sous les draps, et me prit dans ses bras. Je me lovai contre elle, la tête sur son ventre. J’étais si bien contre elle, au chaud, à l’abri de tout, avec ses doigts qui courraient sur ma peau, me provoquant d’intense frisson de bien être, j’aurais voulu que cette scène ne finisse jamais.
Dernière édition par Evan Hoffman le Dim 13 Sep - 14:12, édité 3 fois |
| | | | Trish Langford
Chef du clan Lockheart
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Localisation : Dans les cieux, à la recherche du pouvoir
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| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Jeu 10 Sep - 19:13 | |
| Eh bien bienvenu à toi Evan! Pour l'instant, ta présentation est très jolie et très bien présenté. Je n'ai pas très bien compris le grand "lien" que tu as mis au bas de ton avatar, peut-être cela veut-il dire quelque chose mais comme je suis quelqu'un de "tête en l'air" j'ai tendance à oublier et à mettre du temps pour comprendre les choses. ![When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] 4378](/users/1711/14/11/65/smiles/4378.gif) En attendant la fin de ton histoire, je te met "en cours".  Merci de t'être inscrit sur VL, si tu as des questions n'hésites pas à les poser dans la rubrique adéquate! |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Jeu 10 Sep - 19:32 | |
| En réalité c'est un lecteur exportable Mixpod pour mettre de la musique sur ma fiche, moi ça s'affiche très bien pourtant, c'est bizarre... Mais si tu le vois pas alors il sert à rien, je vais l'enlever  ... |
| | | | Lowell Harrigton
Chef du clan Wolf'Rain
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Date d'inscription : 06/03/2009
| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Ven 11 Sep - 20:08 | |
| Tout d'abord bienvenu à toi Evan! La meute commence à grandir  J'espère que tu ne seras pas comme ces petits lycans qui trainent entre mes pattes. Sinon j'aime bien le début de ton histoire. Bon jeu à toi. |
| | | | Invité
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| | | | | Alexxa Talya
Nomade
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| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Dim 13 Sep - 0:09 | |
| Bienvenue en tant que joueuse, uniquement  Maiiis si ch'taime toujours xD Bonne continuation, j'ai hâte que t'ai finit =) (L) |
| | | | Sade Ezechiel
Chef du clan Blade's Sky
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Age : 32
Date d'inscription : 21/06/2009
| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Dim 13 Sep - 12:33 | |
| Bienvenue sac à puces! Le problème avec les poils...c'est que ça brûle facilement. ^^ Un bien joli début d'histoire, j'attends la suite . Tiens tiens...mais il y en a qui ont l'air de se connaître assez bien par ici...  |
| | | | Invité
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| | | | | Sade Ezechiel
Chef du clan Blade's Sky
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Date d'inscription : 21/06/2009
| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Dim 13 Sep - 13:49 | |
| Pas de chance, j'aime pas les chiens.  ET si je t'attaque, ce ne sera pas par vengeance. Juste par profit...et plaisir. Surtout n'y vois rien de personnel. |
| | | | Invité
Invité
| | | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Dim 20 Sep - 18:44 | |
| Bienvenue Evan =)
(Accueil chaleureux si je peux me permettre le mauvais jeu de mots --')
Très belle fiche, très intéressante à lire en tout cas!
(Nan, promis, je ne commence pas ouvrir les hostilités comme Sade x) ) |
| | | | Trish Langford
Chef du clan Lockheart
Nombre de messages : 697
Localisation : Dans les cieux, à la recherche du pouvoir
Date d'inscription : 04/03/2009
| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Mer 23 Sep - 18:15 | |
| Bonjour,
Petite question : As-tu finis ta présentation pour que je puisse valider ta présentation où il te reste encore des choses à écrire? |
| | | | Deaglann McCoill
Drâkon
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| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] Dim 28 Mar - 18:46 | |
| Désolé, je relance le sujet, j'ai envie de savoir la suite ^^' |
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| | Sujet: Re: When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] | |
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| | | | | | When angel deserve to die »· Evan Hoffman <u.c> [EN COURS] | |
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! J'en ai encore une à faire, voir deux.
! Moi 
? Il suffit de me voir un peu plus comme un gros chien, ça calme les pulsions vengeresse en générale, c'est mignon un chien 
! 
